En plein "meldoniumgate", le nonuple vainqueur de Roland-Garros avait assuré qu’il ne s’était jamais dopé. | JOSEP LAGO / AFP

Comme il l’avait annoncé au déclenchement de l’affaire, début mars, Rafael Nadal attaque officiellement Roselyne Bachelot en diffamation. « Par cet acte, je prétends non seulement défendre mon intégrité et mon image en tant que sportif mais aussi les valeurs que j’ai défendues tout au long de ma carrière », écrit-il dans un communiqué où il précise que la « requête en diffamation » a été déposée lundi 25 avril.

L’ancienne ministre de la santé et des sports de Nicolas Sarkozy (2007-2010), désormais chroniqueuse sur la chaîne de télévision D8, s’était agacée sur le plateau du manque de transparence autour du dopage dans le tennis : « On ne révèle pas les contrôles positifs (…). Simplement, on apprend curieusement qu’un joueur a une blessure qui le maintient des mois en dehors des courts. On sait à peu près que la fameuse blessure de Rafael Nadal qui a entraîné sept mois d’arrêt de compétition [en 2012-2013] est très certainement due à un contrôle positif. »

Cellules souches et plasma enrichi

« Je suis fatigué d’entendre ce genre de choses, j’ai laissé passer plusieurs fois dans le passé, mais maintenant c’est fini », avait alors répondu Rafael Nadal depuis le tournoi d’Indian Wells, en Californie.

En plein « meldoniumgate », après l’annonce du contrôle positif de l’ancienne numéro un mondiale Maria Sharapova, Rafael Nadal avait été amené à s’exprimer sur le sujet avant le début du tournoi d’Indian Wells.

Le nonuple vainqueur de Roland-Garros avait assuré qu’il ne s’était jamais dopé et précisé qu’il avait eu recours à d’onéreuses thérapies de pointe pour soigner ses problèmes aux genoux, comme l’utilisation de cellules souches et de plasma enrichi en plaquettes.