L'une des trois personnes arrêtées est le frère de l'un des tueurs de San Bernardino. | Jae C. Hong / AP

Le FBI a arrêté, jeudi 28 avril, trois personnes liées à Syed Farook, l’un des tueurs de l’attaque terroriste de San Bernardino, qui avait fait quatorze morts et vingt-deux blessés le 2 décembre 2015.

L’une d’entre elles est le frère de Syed Farook. Les trois personnes font l’objet de cinq chefs d’accusation pour complot contre l’Etat fédéral, mariage frauduleux et « fausses déclarations » sous serment « dans le but d’obtenir des papiers d’immigration », précise un communiqué de la police fédérale.

« Les arrestations de ce jour ouvrent une nouvelle phase dans le fait de traduire en justice tous les individus qui sont accusés d’activités criminelles dans le cadre de notre enquête exhaustive » sur l’attentat de San Bernardino, a commenté la procureure fédérale Eileen Decker, citée dans le communiqué du FBI.

Attaque la plus meurtrière depuis les attentats du 11 septembre

L’attaque terroriste de San Bernardino est la plus meurtrière aux Etats-Unis depuis celle du 11 septembre 2001. Syed Farook et sa femme, Tashfeen Malik, avaient ouvert le feu le 2 décembre lors d’un déjeuner de Noël réunissant des employés des services sanitaires locaux, pour lesquels Syed Farook travaillait, dans la petite ville de Corona, entre San Bernardino et Los Angeles, dans le sud-ouest du pays.

Les époux, tous deux d’origine pakistanaise, sont morts lors d’un échange de tirs avec la police quelques heures après, à l’issue d’une course-poursuite en voiture dans les environs de San Bernardino.

Outre le frère, Syed Raheel Farook, ancien soldat décoré de la marine américaine, ont été arrêtées : Tatiana Farook, épouse de celui-ci, et Mariya Chernykh, épouse d’un ami du tueur de San Bernardino, accusé d’avoir fomenté sans succès des attaques terroristes en 2011 et 2012 et d’avoir aidé Syed Farook à se procurer des armes.

Ils risquent jusqu’à cinq années de prison. Mariya Chernykh est en plus accusée de mauvaise utilisation de visa, de fraude et divers parjures, et encourt vingt-cinq années de prison supplémentaires.