Vue de la crue du Mapocho à Santiago du Chili, le 17 avril. 4,5 millions de personne sont toujours privées d'eau potable en raison de la souillure du fleuve. | VLADIMIR RODAS / AFP

Quatre millions et demi d’habitants de Santiago du Chili étaient privés d’eau potable dimanche 17 avril, pour la deuxième journée de suite en raison des fortes pluies qui ont provoqué le déversement de boue et de pierres dans le fleuve alimentant la capitale. Les autorités ont annoncé que la situation doit se poursuivre jusqu’à «  au moins lundi à la mi-journée ».

Claudio Orrego, le gouverneur de l’agglomération, a expliqué que les intempéries de ces derniers jours ont souillé le Maipo, le principal fleuve de la région de la capitale, dans le centre du Chili, ainsi qu’un de ses affluents, le Mapocho. Les coupures d’eau ont commencé samedi à Santiago et ont au total touché 29 de ses 52 communes.

Face à cette situation, les autorités municipales ont mis en œuvre un plan d’urgence prévoyant la mobilisation d’une centaine de camions-citernes pour ravitailler la population et la mise en place de 200 points d’approvisionnement. Un appel a en outre été lancé à limiter la consommation. L’alerte rouge a été déclenchée dans la région métropolitaine de Santiago, ce qui permet la mobilisation rapide de moyens, a expliqué le Bureau national des urgences.