Le roi d'Espagne Felipe VI, le 26 avril. | ANGEL DIAZ / AFP

Quatre mois après les dernières élections, le roi Felipe VI a annoncé, mardi 26 avril au soir, ne pas avoir de candidat « disposant d’appuis suffisants à la Chambre des députés » pour obtenir l’investiture de la présidence. Selon la Constitution, ce constat entraîne la dissolution du Parlement et de nouvelles élections en juin.

« Faute de candidats, nous n’avons d’autre choix que d’élaborer un décret de dissolution du Parlement et visant à convoquer des élections », a expliqué Patxi Lopez, le président du Congrès, lors d’une conférence de presse après avoir précisé que cette formalité interviendrait le 3 mai.

La loi prévoit que le scrutin se tienne 54 jours plus tard, le 26 juin.

Les élections législatives du 20 décembre avaient débouché sur un Parlement fragmenté entre quatre grands partis : le Parti populaire (conservateur) au pouvoir avec ses 123 sièges, suivi du Parti socialiste (90), de Podemos (65) et de Ciudadanos (40 députés). Ils n’ont pas réussi depuis à s’accorder sur la formation d’un gouvernement de coalition.