Nico Rosberg le 30 avril à Sotchi en Russie. | ALEXANDER NEMENOV / AFP

Nico Rosberg, vainqueur des trois premiers Grand Prix de la saison, a décroché samedi 30 avril, à Sotchi, la pole position du Grand Prix de Russie, bien aidé par les mésaventures des ses adversaires.

Alors qu’il a, lui, tiré parti au maximum de sa monoplace, mise à part une petite erreur de freinage lors de son dernier tour rapide, le pilote allemand se verra en effet débarrassé au moins dans un premier temps des menaces Lewis Hamilton, Sebastian Vettel, voire Kimi Raïkkönen.

Rosberg a décroché sa 24e pole, la deuxième d’affilée cette saison. Hamilton a revécu quinze jours plus tard le même cauchemar que lors des qualifications du GP de Chine : un moteur qui lâche.

Creuser un gouffre en tête

A Shanghai, il n’avait pas participé du tout aux qualifications et s’était élancé de la dernière position. A Sotchi, il s’est hissé en Q3 mais n’a pas pu signer le moindre temps lors de cette phase, ce qui le place a priori en 10e position sur la grille. Mais si Mercedes doit changer le moteur de sa monoplace, il sera relégué de nouveau en fond de grille.

Pour éviter que Rosberg ne continue de creuser un gouffre en tête du championnat, le Britannique devra donc effectuer une nouvelle belle remontée. En Chine, il avait atteint la 7e position à l’arrivée, cédant 19 points à son coéquipier.

Vettel, lui, a bien signé le 2e chrono des qualifications, à 7/10es tout de même de Rosberg, mais son changement de boîte de vitesses entraîne un recul de cinq places, au 7e rang.