Le tamarc de l'aéroport de Bruxelles-Zaventem, le 13 avril. | ERIC VIDAL / REUTERS

L’aéroport de Bruxelles-Zaventem, frappé le 22 mars par un double attentat-suicide qui a fait 16 morts et d’énormes dégâts, va rouvrir « une centaine de comptoirs d’enregistrement début mai » et sera de nouveau à « 100 % opérationnel en juin », avant les congés d’été.

« Mais ce sera un service basique, les installations ne seront pas totalement rénovées », prévient Arnaud Feist, PDG de Brussels Airport, dans un entretien avec le quotidien belge Le Soir. « Nous allons initier dans la foulée une réflexion sur le terminal du futur, et donc sans doute pas tout restaurer à l’identique ».

10 millions d’euros par jour

Le hall des départs a été en grande partie dévasté par la double explosion du 22 mars. L’aéroport a dû être complètement fermé au trafic passagers pendant douze jours. Il n’a rouvert le 3 avril que grâce à des installations temporaires permettant d’assurer 20 % du trafic normal au départ, une capacité qui a depuis été progressivement augmentée.

Arnaud Feist ne chiffre pas la perte économique liée aux attentats, mais entre la paralysie du site pendant près de deux semaines, les travaux de réparation et les probables franchises d’assurance, celle-ci devrait s’élever à « plusieurs centaines de millions d’euros », estime le quotidien La Libre Belgique. « On estime que l’aéroport est un poumon économique qui génère chaque jour une valeur ajoutée de 10 millions d’euros pour le pays », souligne de son côté le PDG.