Photo datée du 11 mars, montrant le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un assistant au lancement d'un missile. | © KCNA KCNA / Reuters / REUTERS

Le Conseil de sécurité des Nations unies a fermement condamné vendredi 15 avril l’essai de tir de missile mené par la Corée du Nord quelques heures plus tôt. Malgré son échec, celui-ci était une violation des résolutions de l’ONU.

L’organe exécutif de la communauté internationale a exigé de Pyongyang qu’elle ne mène plus aucune action transgressant les interdictions relatives au développement de ses programmes de missiles balistiques.

Dans une déclaration unanime, le Conseil − où siège la Chine, alliée du régime de Kim Jong-un − s’est dit être prêt « à adopter de nouvelles mesures significatives » contre la Corée du Nord et assuré qu’il surveillerait de près ses agissements.

Anniversaire de la naissance de Kim Il-sung

Pyongyang a subi un cinglant revers en échouant dans la matinée à tirer un missile, sans doute un Musudan, qui a explosé en plein vol, après avoir revendiqué ces derniers mois une série d’avancées dans ses programmes nucléaire et balistique prohibés.

La Corée du Sud s’attendait à ce que la Corée du Nord tente vendredi − jour anniversaire de la naissance du fondateur du régime Kim Il-sung (1912-1994), et férié − de faire voler pour la première fois son Musudan, dont la portée serait suffisante pour atteindre l’île américaine de Guam dans le Pacifique.

L’ONU avait qualifié plus tôt dans la journée cet essai d’« inquiétant » et appelé Pyongyang à la « retenue », selon son porte-parole Farhan Haq.

Le Conseil avait considérablement alourdi début mars l’arsenal de sanctions internationales déjà en place contre la Corée du Nord, après un quatrième essai nucléaire de Pyongyang et le lancement le 7 février d’une fusée, considéré comme un essai déguisé de missile longue portée.

Comment la Corée du Nord est-elle devenue une menace ?
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