Les militants avaient demandé à son administrateur de pouvoir occuper l’Odéon-Théâtre de l’Europe, à Paris, jusqu’à mardi. | GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP

L’évacuation par la police de l’Odéon-Théâtre de l’Europe, à Paris, était en cours, jeudi 28 avril dans la soirée.

Une cinquantaine d’intermittents du spectacle et d’étudiants l’occupent depuis dimanche « pour peser sur les négociations d’assurance-chômage », selon la Coordination des intermittents et précaires (CIP).

Négociations en cours

Les intermittents du spectacle ont étendu depuis mardi leur mouvement aux régions, en investissant plusieurs autres théâtres. Un accord entre les organisations de salariés et d’employeurs sur le régime d’assurance chômage des intermittent a été conclu mais doit encore recevoir l’aval des partenaires sociaux au sein de l’Unedic, qui gère l’assurance chômage.

Le cadrage financier proposé le 24 mars par la partie patronale et signé par la CFDT, la CFTC et la CFE-CGC (syndicats minoritaires dans le spectacle) impose un effort global de 185 millions d’euros d’économies en année pleine d’ici à 2018, mais suggère que l’Etat en compense une partie, à hauteur de 80 millions.

Ces conditions sont jugées « inacceptables » par la CGT et la Coordination des intermittents et précaires, qui ont réussi à mobiliser largement leur base lors d’assemblées générales très suivies à Paris et en province.

Les militants avaient demandé à son administrateur de pouvoir occuper l’Odéon-Théâtre de l’Europe jusqu’à mardi et d’y tenir une assemblée générale lundi soir.