Anders Behring Breivik lors de son procès en avril 2016. | FABRIZIO BENSCH / REUTERS

Le ministère de la justice norvégien a annoncé mardi 27 avril que l’Etat, condamné pour avoir violé les droits humains d’Anders Breivik en le maintenant dans un « univers totalement clos », allait faire appel.

Le tribunal d’Oslo avait estimé le 20 avril que la Norvège soumettait le terroriste d’extrême droite, détenu à l’écart des autres prisonniers depuis qu’il a tué 77 personnes en 2011, à un traitement « inhumain » et « dégradant » en contravention avec la Convention européenne des droits de l’homme. L’Etat avait également été condamné à payer les frais judiciaires de Breivik, soit près de 35 850 euros.

Le 22 juillet 2011, le Norvégien a tué de sang-froid 77 personnes en Norvège, dont 69 abattues une par une sur l’île d’Utoya. Il a été condamné l’année suivante à vingt et un ans de prison, la peine maximale dans le pays. Sa peine pourra être prolongée tant qu’il restera considéré comme dangereux.