Le Japon est victime d’un nouveau tremblement de terre. Un séisme d’une magnitude 7,1 sur l’échelle de Richter a frappé à 1 h 25 heure locale, samedi 16 avril, le sud-ouest du Japon, près de Kumamoto, à 40 kilomètres de profondeur, annonce le centre de veille géologique américain (USGS). Après avoir émis un avis de risque de tsunami dans la nuit de vendredi à samedi, l’agence de météorologie l’a finalement levée, une heure après la secousse. Les autorités appellent toutefois à la vigilance en raison de la fréquence exceptionnelle des séismes depuis plus de vingt-quatre heures dans cette région de Kumamoto.

Le risque de tsunami concernait une partie de la côte ouest de l’île de Kyushu, là où passe la faille active responsable de ces séismes. Les autorités, relayées par les chaînes de télévision et autres médias ont enjoint à la population de ne pas approcher du bord de la mer et de fuir les bâtiments fragilisés par les précédentes secousses. « Des nombreux appels ont été adressés aux services de secours », a annoncé la NHK, citant les autorités.

Ce nouveau tremblement de terre est le plus fort enregistré depuis une série meurtrière de plus de cent secousses qui touchent l’île de Kyushu et plus particulièrement la préfecture de Kumamoto depuis jeudi soir.

Plusieurs secousses de magnitude allant jusqu’à 6,5 sur l’échelle de Richter avaient déjà frappé dans la nuit de jeudi à vendredi l’île de Kyushu et la région de Kumamoto, dans le sud-ouest de l’archipel, où se trouvent plusieurs réacteurs nucléaires, indemnes, selon les opérateurs. Le bilan provisoire est d’au moins neuf morts et 761 blessés, dont 44 grièvement, a annoncé vendredi matin le porte-parole du gouvernement, Yoshihido Suga.