Le président amériacain, Barack Obama, au dîner annuel de l'association White House Correspondents, au Washington Hilton, samedi 30 avril. | Susan Walsh / AP

  • Le fait du jour

Barack Obama s’est montré particulièrement caustique avec les candidats des primaires démocrates et républicaines lors de sa dernière participation au dîner de l’Association des correspondants de la Maison Blanche, samedi 30 avril. Evoquant son ancienne secrétaire d’Etat, Hillary Clinton, il a estimé qu’elle avait l’aisance d’une vieille tante « venant de s’inscrire sur Facebook » lorsqu’elle s’efforçait de s’exprimer en direction de la jeunesse. Dans une allusion à la virulence de la campagne des primaires émaillée d’injures côté républicain, M. Obama a fait mine de prendre sa part de responsabilité : « Il y a huit ans, j’avais dit que le temps était venu de changer la tonalité de la politique ; rétrospectivement, j’aurais dû être plus précis. » Il n’a pas épargné le favori républicain, Donald Trump. « Certains disent qu’il manque trop d’expérience en politique étrangère pour être président, mais, pour être juste, il a passé beaucoup de temps avec des leaders du monde entier : Miss Suède, Miss Argentine, Miss Azerbaïdjan », a assuré M. Obama dans une allusion à l’organisation des concours de Miss Univers qui ont été l’une de ses activités par le passé.

  • La phrase du jour

« C’est difficile, ce n’est pas impossible »

Le sénateur du Vermont a tenté de se montrer optimiste, dimanche 1er mai, sur CBS, alors que ses chances d’obtenir l’investiture démocrate s’amenuisent. M. Sanders n’a par ailleurs collecté que 25 millions de dollars (21,8 millions d’euros) en avril, comparés aux 44 millions le mois précédent.

  • Le chiffre du jour

300 000 dollars

Selon une enquête du Wall Street Journal, publiée le 2 mai, les déplacements du magnat de l’immobilier Donald Trump, le favori de la course à l’investiture républicaine, occasionnent des surcroîts de dépenses pour les municipalités concernées. Se basant sur les déplacements du mois de mars, le quotidien des affaires a chiffré ce surplus à 300 000 dollars (261 552 euros), qui correspondent aux dépenses engagées pour assurer le maintien de l’ordre compte tenu des frictions entre supporteurs et adversaires du milliardaire. Aucun autre candidat n’occasionne de telles dépenses.

  • La photo du jour

Valente Martinez , 22 ans, marche avec des drapeaux mexicains et américains sous une effigie gonflable du candidat républicain Donald Trump, lors d'une manifestation pour les droits des immigrés, à Los Angeles(Californie),le 1er mai. | LUCY NICHOLSON / REUTERS

  • La vidéo du jour

A la veille des primaires de l’Indiana, un groupe favorable au sénateur du Texas, Ted Cruz, diffuse une publicité de campagne qui oppose le soutien obtenu par le sénateur auprès du gouverneur de l’Etat, Mike Pence, et celui apporté par l’ancien boxeur professionnel Mike Tyson au favori républicain Donald Trump. Mike Tyson avait été condamné et emprisonné pour viol dans l’Indiana en 1991.

The Company You Keep
Durée : 00:31

  • A suivre

Les candidats n’ont plus qu’un jour pour faire campagne dans l’Indiana, qui vote mardi 3 mai. Cet Etat applique côté républicain la règle du winner-take-all (« le gagnant remporte tout »). Elle réserve au vainqueur la totalité des 57 délégués en jeu.