Donald Trump lors d'un meeting à Wilkes-Barre, en Pennsylvane, le 25 avril. | BRENDAN MCDERMID / REUTERS

  • Le fait du jour

La journaliste de Fox News Megyn Kelly a annoncé lundi 25 avril qu’elle recevrait prochainement le magnat de l’immobilier candidat à l’investiture républicaine, Donald Trump, pour une interview en face à face. Cet accord entre Mme Kelly et M. Trump est pour le moins étonnant. Depuis le début des primaires américaines, les échanges entre le milliardaire et la présentatrice vedette de la chaîne américaine sont plus que houleux, celle-ci n’hésitant jamais à mettre l’homme d’affaires face à ses contradictions. Le 6 août 2015, lors du premier débat républicain, le candidat avait insinué dans une remarque sexiste que la journaliste lui avait posé des questions « injustes » lors du premier débat télévisé de la campagne parce qu’elle avait ses règles.

M. Trump avait même boycotté le débat républicain organisé par Fox News le 28 février, car la chaîne avait refusé de céder à ses pressions répétées pour écarter la journaliste des débats. Bien obligé de continuer sa campagne, il avait dû se confronter à la journaliste une nouvelle fois le 3 mars. Le 17 mai, seul face à elle, Donald Trump essayera avant tout de montrer son nouveau visage, celui d’un homme moins agressif et plus « présidentiable ».

  • Le tweet du jour

Donald Trump a du mal à avaler l’annonce d’une alliance entre ses deux rivaux, Ted Cruz et John Kasich. Il s’en est notamment pris au gouverneur de l’Ohio en le surnommant « 1 sur 38 Kasich », en référence au seul Etat (l’Ohio, justement) remporté par M. Kasich depuis le début des primaires républicaines.

  • La citation du jour

« J’aurai un gouvernement qui ressemble à l’Amérique, et 50 % des citoyens sont des femmes »

Hillary Clinton, candidate à l’investiture démocrate, envisage de nommer un gouvernement paritaire si elle devait accéder au bureau ovale. C’est en tout cas ce qu’elle a déclaré lors d’une interview sur la chaîne MSNBC, à Philadelphie, en Pennsylvanie, où se tiendra l’une des cinq primaires démocrate mardi 26 avril.

  • La vidéo du jour

Le candidat démocrate Bernie Sanders a déclaré sur la chaîne MSNBC qu’il ferait « tout ce qui est en [son ] pouvoir pour qu’un républicain n’arrive pas à la Maison Blanche ».

  • Le chiffre du jour

42 (ou 38) jours

Les candidats républicains et démocrates vont disposer d’un temps « historiquement court », selon le Washington Post, pour choisir leur partenaire pour la vice-présidence, entre la dernière primaire et la convention de chaque parti : trente-huit jours pour le démocrate, quarante-deux pour le républicain. En cause, la décision des deux partis d’avancer les dates des conventions (le 18 juillet pour le Parti républicain, le 25 juillet pour le Parti démocrate) et la durée inhabituelle de la course à la désignation dans chaque camp – habituellement pliée bien avant les derniers scrutins. Le Bipartisan Policy Center s’inquiète d’une période insuffisante pour effectuer tout le travail nécessaire pour un juste choix. Il s’agit pourtant, souligne l’institut, de la « première décision » du futur potentiel président.

Infographie sur le calendrier du choix du vice-président lors des campagnes présidentielles américaines réalisé par le Bipartisan Policy Center. | Bipartisan Policy Center

  • La photo du jour

Le candidat à l'investiture républicaine, John Kasich, se tient proche du bord de la scène lors d'un meeting à Rockville, dans le Maryland, le 25 avril. | Evan Vucci / AP

Le candidat à l’investiture républicaine, John Kasich, se tient proche du bord de la scène lors d’un meeting à Rockville, dans le Maryland, le 25 avril.

  • A suivre

A un mois et demi de la fin des primaires présidentielles, cinq Etats de la côte Est des Etats-Unis (Maryland, Delaware, Pennsylvanie, Connecticut et Rhode Island) organisent mardi 26 avril des primaires démocrates et républicaines.

Hillary Clinton espère définitivement prendre le large, et Donald Trump endiguer la contre-offensive de ses poursuivants. Ni la favorite démocrate ni le milliardaire républicain ne pourront toutefois mathématiquement atteindre dès mardi la majorité requise de délégués pour l’investiture de leur parti.