A Philadelphie en Pennsylvanie, le 26 avril. | EDUARDO MUNOZ ALVAREZ / AFP

C’est un petit « Super Tuesday » que la campagne des primaires américaines a vécu, mardi 26 avril. Les électeurs du Connecticut, de Rhode Island, de la Pennsylvanie, du Delaware et du Maryland étaient appelés aux urnes pour choisir le nom du candidat qu’ils souhaitent voir porter les couleurs de leur parti à la présidentielle de novembre. A l’issue du scrutin du soir, les trois quarts des délégués auront été attribués pour chaque parti.

  • Donald Trump en tête chez les républicains

Chez les républicains, un total de 183 délégués étaient en jeu. Grand favori dans les sondages, le milliardaire Donald Trump s’est imposé dans les cinq Etats appelés à se prononcer ce mardi soir.

Il a nettement devancé ses deux rivaux républicains, Ted Cruz et John Kasich, qui ont conclu ce week-end une alliance pour tenter de l’empêcher d’atteindre les 1 237 délégués qui lui permettraient de décrocher l’investiture du Grand Old Party lors de la Convention de Cleveland.

A la veille du scrutin, le magnat de l’immobilier disposait de 844 délégués contre 543 pour Ted Cruz et seulement 148 pour John Kasich.

  • Hillary Clinton remporte trois Etats

Chez les démocrates, 384 délégués étaient en jeu. L’ancienne secrétaire d’Etat, Hillary Clinton, a remporté le Maryland, le Delaware et la Pennsylvanie.

Elle domine pour l’heure la course à l’investiture, disposant, selon les décomptes, de près de 2 000 délégués (avec les super délégués non élus), alors qu’il en faut 2 382 pour obtenir la nomination du Parti démocrate lors de la Convention de Philadelphie.

Son rival Bernie Sanders reconnaît que ses chances sont désormais minces, mais promet de rester en course jusqu’à la fin, en particulier pour la primaire de Californie, le 7 juin, la plus importante de l’année en nombre de délégués.