Maro Itoje a été précieux en touche pour les Saracens. | Henry Browne / REUTERS

Les Saracens se sont qualifiés pour la deuxième finale de Coupe d’Europe de leur histoire, après celle perdue en 2014, grâce à leur succès étriqué contre les Wasps (24-17), samedi 23 avril à Reading dans une demi-finale 100% anglaise.

Toujours placés depuis plusieurs saisons – quatre demi-finales de suite – mais jamais gagnants, ils essaieront de conjurer leur malédiction et de soulever leur première Coupe d’Europe le 14 mai à Lyon contre le Racing 92 ou Leicester, opposés dimanche après-midi.

Cette finale, ils l’ont décrochée logiquement contre des Wasps qui voient eux s’envoler leur rêve de coiffer pour la troisième fois la couronne continentale (après 2004 et 2007).

Défense agressive

Ils ont été supérieurs aux Wasps en conquête, surtout en touche grâce à un Maro Itoje encore une fois impressionnant, après avoir été cueillis à froid sans avoir touché le ballon. Dan Robson marquait en effet le premier essai à la suite d’un exploit personnel de Christian Wade, au bout de seulement une minute et 13 secondes de jeu.

Les Saracens étaient pourtant en tête à la pause (8-7) malgré deux échecs au pied d’Owen Farrell, un avantage venu sanctionner leur domination territoriale (70 % d’occupation).

Après le repos, ils ont essentiellement contenu, par leur défense agressive, le réveil des « Guêpes », surtout à 14 contre 15 après le carton jaune reçu par Farrell (51è). Les « Sarries », menant 14 à 10, ont notamment volé une touche cruciale à l’entrée de leur 22 mètres (61è).

Rebelote quatre minutes plus tard à près de 30 mètres de leur ligne. Juste après, le pilier gauche remplaçant des Wasps Simon McIntyre écopait d’un carton jaune stupide pour brutalité (69è), permettant à Farrell de creuser un écart (17-10) rédhibitoire malgré un baroud d’honneur des Wasps dans une fin de match intense.