L'école d'économie de Toulouse. | REMY GABALDA/AFP

La liste des masters autorisés à sélectionner leurs étudiants entre la première et la deuxième année, publiée mercredi 15 avril, a suscité des interrogations, notamment de la part de nos internautes. L’Union nationale des étudiants en droits, gestion, AES, sciences économiques, politique et social (Unedesep) a, de son côté, dénoncé dans un communiqué « l’incohérence et l’incompréhension » de cette liste. En cause, entre autres, « le mélange [dans celle-ci] entre les notions de “mention” de master et de “spécialité” » selon les universités, explique l’association.

Une même mention de master peut, ou non, regrouper plusieurs spécialités (exemple : mention droit privé – spécialité « droit des opérations immobilières », spécialité « propriété intellectuelle », etc.). Certains se sont donc inquiétés de savoir si seule la spécialité qu’ils avaient choisie était concernée, ou l’ensemble du master qu’ils visent. D’autres croient voir dans cette liste des intitulés de master 1…

Ancienne et nouvelle nomenclature

Interrogé à ce sujet par Le Monde, le ministère explique que ces différences selon les universités ou les établissements sont dues à la mise en place progressive (en « cinq vagues ») de la nouvelle nomenclature des mentions de master. Celle-ci, actée en 2014 dans un souci de simplification, fait passer le nombre d’intitulés de masters de 5 000 (très « spécialisés » ou aux intitulés très précis) à 250 (plus large, mais qui comportent chacun plusieurs spécialités, spécifiques aux établissements).

Si l’établissement qui vous intéresse a déjà appliqué la réforme, ou bien a prévu de l’appliquer à la rentrée 2016, vous trouverez dans cette liste le nouvel intitulé, plus général. Toutes les spécialités qui le composent sont alors, logiquement, elles aussi sélectives. S’il ne l’a pas encore appliqué, c’est l’ancien intitulé (très « spécialisé ») qui apparaît dans la liste.

En cas de doute n’hésitez pas à contacter l’université pour savoir à laquelle des deux nomenclatures vous avez affaire… Bon courage !