La contre-manifestation du collectif « Urgence, notre police assassine », qui devait se tenir mercredi 18 mai, peu avant celle organisée par des syndicats de policiers, a été interdite par la préfecture de Paris.

Ce collectif de lutte contre les violences policières appelait à une action peu avant le rassemblement des policiers, prévu à midi. Amal Bentounsi, la fondatrice du collectif, a réagi à cette interdiction : « Notre rassemblement se voulait pacifique, on est là pour dire aux policiers notre vérité, qu’il y a une impunité, qu’on veut que l’institution policière se remette en question. Les violences policières ne viennent pas d’être inventées, les quartiers ont servi de laboratoire à ce qui est étendu aux manifestants aujourd’hui. (…) C’est pas parce qu’ils nous protègent qu’ils peuvent nous mutiler. »

De leur côté, les syndicats de policiers ont appelé à manifester pour dire « stop à la haine anti-flic », après plus de deux mois de manifestations marquées par de nombreux affrontements.