Manifestation à Marseille contre la loi travail, le 12 mai 2016. | BERTRAND LANGLOIS / AFP

Les manifestations à l’appel des syndicats opposés au projet de loi travail ont démarré dans la matinée, jeudi 12 mai, notamment à Paris, Rennes et Nantes. Alors que l’Assemblée débat dans l’après-midi de la motion de censure déposée par la droite, le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, estime, dans une interview à L’Humanité, qu’il « y a besoin de passer à la vitesse supérieure » dans la mobilisation.

La CGT, FO, FSU, Solidaires, l’UNEF, l’UNL et la FIDL ont ainsi appelé à manifester contre la loi travail partout en France, soit la cinquième journée de mobilisation nationale et unitaire en deux mois.

Deux autres journées de mobilisation en mai

Du côté de Nantes, une manifestation sur le périphérique a entraîné d’importants bouchons, tandis qu’à Rennes, une mobilisation bloquait un dépôt de bus, causant des perturbations sur le réseau de transports en commun. A la mi-journée, entre 300 et 400 personnes étaient rassemblées dans la capitale bretonne.

A Grenoble, un millier de personnes selon la police, 4 000 selon la CGT, ont manifesté dans le calme aux cris de « 49-3 on n’en veut pas, Grenoble, soulève toi ». A Paris, le cortège doit partir à 14 heures de la place Denfert-Rochereau (14e arrondissement) vers l’Assemblée nationale. Dans la matinée, une poignée de lycées étaient bloqués dans la capitale.

Deux autres journées de mobilisation sont prévues pour les 17 et 19 mai, à l’appel de sept syndicats.