Des partisans de Donald Trump sont accueillis par le candidat à l'issue d'un rassemblement, à la Foire du "Washington Northwest and Event Center", le 7 mai 2016 à Washington. | MATT MILLS MCKNIGHT / AFP

  • Le fait du jour

Le désormais « candidat naturel » du Parti républicain pour l’élection présidentielle du 8 novembre a multiplié les signaux à l’intention des électeurs démocrates, dimanche 8 mai. Il a ainsi proposé de réviser son programme fiscal dans un sens opposé aux préoccupations républicaines, en jugeant nécessaire un alourdissement des impôts sur les plus aisés. Il a également assuré que parcourir le pays l’avait rendu favorable à une hausse du salaire minimum. Il avait fermement écarté une telle hausse lors de l’un des premiers débats républicains. M. Trump, qui se heurte aux réticences d’une partie des cadres conservateurs, a estimé ne pas avoir à œuvrer à tout prix afin d’obtenir leur soutien. Le parti « doit-il vraiment être unifié ? », s’est-il demandé au cours d’un entretien accordé à la chaîne ABC. « Je pense que ce serait mieux (…). Mais je ne pense pas qu’il doive vraiment être unifié au sens traditionnel », a-t-il estimé. « Je vais sortir et je vais recevoir des millions de personnes venues des démocrates », a-t-il affirmé, assurant par exemple qu’il sera soutenu par les électeurs du sénateur indépendant Bernie Sanders, candidat à l’investiture démocrate, compte tenu de son discours contre le libre-échange.

  • La phrase du jour

« Je ne sais pas comment les gens y arrivent avec 7, 25 dollars de l’heure »

Le futur candidat républicain Donald Trump a estimé, dimanche 8 mai, avoir découvert la difficulté de vivre avec un salaire minimum horaire de 7,25 dollars (6,40 euros) au cours de la campagne. Il prône des hausses décidées par les Etats.

Trump on His Tax 'Proposal' and Minimum Wage Contradictions
Durée : 04:47

  • Le chiffre du jour

60 %

Hillary Clinton a remporté, samedi 7 mai, les caucus de l’île de Guam, qui n’a pas statut d’Etat. Elle a obtenu 60 % des votes contre 40 % à son adversaire pour l’investiture démocrate, le sénateur indépendant Bernie Sanders.

  • La photo du jour

Un tee-shirt à l’effigie de Donald Trump, dans un magasin sur la promenade à Atlantic City, (New Jersey), le 8 mai 2016.

Un t-shirt à l'effigie de Donald Trump, dans un magasin sur la promenade à Atlantic City, (New Jersey), le 8 mai 2016. | JEWEL SAMAD / AFP

  • La vidéo du jour

« Je ne veux pas être un fardeau pour le ticket » républicain

Interrogée sur ses ambitions pour le poste de vice-présidente, Sarah Palin, qui a soutenu dès le début le futur candidat républicain à la présidentielle, Donald Trump, a confié à CNN, dimanche, ne pas vouloir embarrasser M. Trump. Mme Palin avait été candidate à la vice-présidente en 2008 aux côtés des John McCain avant d’embrasser les thèses radicales du Tea Party.

Sarah Palin: 'I don't want to be a burden' as Trump's VP
Durée : 02:31

  • A suivre

Deux Etats se prononcent le mardi 10 mai, la Virginie-Occidentale et le Nebraska pour les seuls républicains. Le vote au sein du Grand Old Party ne comporte plus aucune inconnue puisque le magnat de l’immobilier Donald Trump est le seul et unique candidat. En revanche, côté démocrate, le sénateur indépendant du Vermont Bernie Sanders espère un bon résultat pour galvaniser ses troupes après une série de revers et rester dans la course à l’investiture.