David Cameron lors de son allocution contre le « Brexit », mardi, devant le 10 Downing Street. | STEFAN WERMUTH / REUTERS

Quitter l’Union européenne (UE) ferait courir un « risque énorme » à la Grande-Bretagne a prévenu David Cameron, mardi 21 juin. Le premier ministre britannique a prononcé devant son domicile londonien une allocution solennelle, à deux jours du référendum où les Britanniques devront dire s’ils souhaitent rester dans l’Union européenne ou la quitter. La moyenne des six derniers sondages par le site WhatUKThinks plaçait, mardi, les deux camps à égalité parfaite (50-50).

M. Cameron a appelé les Britanniques, et notamment les personnes âgées, à penser à l’impact d’un « Brexit » sur le pays et sur les générations futures. « Brits don’t quit ! », a-t-il dit, en référence à une expression de Winston Churchill lors de la seconde guerre mondiale.

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« Le meilleur des deux mondes »

En étant dans l’UE, « nous avons le meilleur des deux mondes. Pensez aux rêves et aux espérances de vos enfants », s’est ému M. Cameron.

« Si l’on vote pour le retrait, ce sera irréversible. Nous quitterons l’Europe pour de bon, et la génération suivante devra en subir les conséquences bien plus longtemps que nous autres », a-t-il poursuivi, ajoutant :

« Pour nos enfants et leurs enfants, nous devons affronter les problèmes internationaux ensemble et non pas seuls. »

« Répercussions économiques importantes »

Pour défendre le « Remain » (« rester » dans l’UE), David Cameron s’est largement appuyé sur des arguments économiques. « Si nous votons pour sortir, c’est fini », a-t-il dit avec force, avertissant du « risque énorme » que ferait courir un « Brexit » à l’économie du pays.

C’est également de cette éventualité que Janet Yellen, présidente de la Fed, la banque centrale américaine, s’est inquiétée mardi. Le « Brexit » pourrait avoir « des répercussions économiques importantes », a-t-elle dit devant une commission du Congrès américain.

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