Les actions de « sabotage » ont été menées en marge des manifestations sur la loi travail. | DAMIEN MEYER / AFP

Vingt personnes, 8 femmes et 12 hommes âgés de 19 à 30 ans, ont été mises en examen samedi 21 mai à Rennes pour « dégradations en réunion sur des biens d’utilité publique et participation à une association de malfaiteurs ».

Dix-neuf d’entre elles ont été arrêtés jeudi alors qu’ils menaient des actions de sabotage, par petits groupes de trois ou quatre, sur les bornes de validation des stations de métro. Le 20e fut interpellé plus tard.

Selon le procureur, « certains d’entre eux sont identifiés clairement comme des individus radicalisés appartenant à la mouvance ultra-gauche » et sont présents à Rennes depuis plusieurs semaines. Ils ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire, contrairement aux demandes du procureur qui réclamait leur incarcération.