Angelina Jolie Pitt, ambassadrice de bonne volonté du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés visite des réfugiés dans le port du Pirée en mai 2016. | PANAGIOTIS TZAMAROS / AFP

Lara Croft dans une salle de classe. C’est le rêve que pourront réaliser certains étudiants de la London School of Economics (LSE), qui vient d’ajouter Angelina Jolie à la liste de ses prestigieux enseignants invités. Engagée dans l’humanitaire dès le tournage de Tomb Raider au Cambodge, en 2000, la comédienne et réalisatrice, interviendra dans un cours de master notamment consacré aux violences sexuelles faites au femmes lors des conflits, un phénomène qu’elle dénonce de concert avec William Hague, ancien ministre des affaires étrangères britanniques, qui rejoint également la LSE.

Angelina Jolie pourra ainsi donner des conférences, participer à des débats et mener son propre travail de recherche au sein du Centre for Women, Peace and Security (Centre pour les femmes, la paix et la sécurité), inauguré l’année dernière. « Je suis très stimulée par la création de ce programme. J’espère que ce sera un exemple pour d’autres universités. Il est vital d’élargir le débat sur le droit des femmes et sur les crimes dont elles sont les victimes de façon disproportionnée, notamment les violences sexuelles dans les conflits », a déclaré dans un communiqué l’ambassadrice de bonne volonté du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés.

Angelina Jolie prendra ses fonctions à la rentrée universitaire 2016 aux côtés de représentantes d’Amnesty International et de la Women’s International League for Peace. La London School of Economics a précisé que ses enseignants invités n’étaient pas rémunérés.