Chefs d’entreprise, étudiants, syndicalistes ou agriculteurs, il y a ceux qui veulent quitter l’UE, ceux qui veulent y rester et ceux qui sont tiraillés.

A deux jours du référendum sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, Le Monde publie des portraits d’électeurs britanniques. Chefs d’entreprise, étudiants, syndicalistes ou agriculteurs, il y a ceux qui veulent quitter l’UE, ceux qui veulent y rester et ceux qui sont tiraillés.

  • John Allen, entrepreneur à la retraite

Riche entrepreneur à la retraite, membre du UKIP, il souhaite la sortie de l’UE pour mieux contrôler l’immigration.

  • Louise Coulter, agricultrice

Louise Coulter dirige une plantation de fleurs dans le Yorkshire. Elle ne comprend pas l’euroscepticisme forcené de ses compatriotes.

  • Duncan Smith, syndicaliste écossais

Contrairement aux organisations de travailleurs britanniques, Duncan Smith est favorable à la sortie de l’UE. Selon lui, Bruxelles ne sert que les intérêts du patronat.

  • Christian Allard, expatrié en Ecosse

Ce Français, installé au Royaume-Uni depuis vingt ans, est privé de droit de vote pour le référendum sur le « Brexit », ce qui ne l’empêche pas de faire campagne pour le maintien dans l’UE.

  • Jimmy Buchan, pêcheur

Ce militant écossais du Parti conservateur arbore sur son navire le drapeau de la campagne pour la sortie de l’UE.

  • Rick Lee, expatrié en France

Ce retraité britannique a peur des conséquences sur son niveau de vie d’un retour au pays en cas de « Brexit ».

  • Chris Banks, promoteur immobilier

Ce supporteur de l’équipe d’Angleterre hésite depuis le début de la campagne référendaire mais penche pour le Brexit.

  • Anna Breskal, étudiante Erasmus

Anna Breskal est une étudiante anglaise de 21 ans. Grâce au programme Erasmus, elle a passé un an à Paris et craint pour son avenir en cas de Brexit.

  • Jayne Ford, fleuriste

Après avoir beaucoup hésité, la commerçante s’apprête à glisser un bulletin « leave » dans l’urne. Elle ne pense pas que son petit étal du marché couvert de Leeds sera affecté par le retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne.

  • Duncan Brownnutt, opérateur téléphonique

M. Brownnutt, 41 ans, est affolé par la teneur de la campagne sur le référendum, qu’il trouve « dangereuse », un adjectif qu’il ne cesse de répéter dès qu’il évoque le camp en faveur du Brexit.

  • Geoff Potts, retraité

Cet habitant d’Harrogate, au nord de Leeds, n’aime rien dans l’Europe. Il ne supporte pas que l’Allemagne soit un des moteurs de cette institution.

  • Alex Adkins, curé

Pour ce prêtre âgé de 72 ans, le regain nationaliste qui alimente le vote « out » se nourrit de la nostalgie à l’égard de l’empire britannique perdu.