Visa chinois, 20 novembre 2013. | ​PHOTO Takuki / FLICKR / CC

De 2014 à 2015, le nombre d’étudiants étrangers en Chine a augmenté de 5,46 %. Beaucoup d’entre eux espèrent pouvoir trouver du travail dans le pays à la fin de leurs études, mais se voient contraints de réviser leurs ambitions. Pour le moment, les possibilités de carrière ouvertes aux expatriés ne sont pas nombreuses, explique le quotidien chinois The Global Times. Comment déjouer les contraintes administratives ? Les conseils de Courrier Expat, coorganisateur, avec Le Monde, du Forum Expat, mardi 31 mai et mercredi 1er juin à Paris, un salon ouvert à tous ceux qui envisagent de partir étudier ou travailler à l’étranger.

La difficulté pour obtenir un visa de travail aggrave cette situation, selon Jeff Frey, cofondateur du site Interninbeijing.com, qui permet à de jeunes étrangers de trouver un stage à Pékin. Deux années d’expérience sont en effet requises pour pouvoir travailler en Chine, ce qui bloque de fait les jeunes tout juste sortis de l’école.

Deux années d’attente pour un visa ?

Selon Liu Guofu, professeur de droit de l’immigration à l’Institut technologique de Pékin, les pouvoirs publics voudraient permettre à ces nouveaux diplômés de rester en Chine. Deux nouvelles décisions seraient en préparation : si un étudiant obtient un master d’une université chinoise, il devrait être exempté des deux ans requis pour obtenir un visa de travail.

Autre assouplissement : les étudiants étrangers à Pékin pourraient lancer une start-up avant d’avoir terminé leur cursus universitaire, à condition que la faculté donne son autorisation.

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