Solar Impulse 2 au dessus de San Francisco, le 23 avril 2016. | Noah Berger / AP

L’avion solaire Solar Impulse 2 (SI2) a décollé vendredi soir de Pennsylvanie à destination de New York pour la dernière étape américaine d’un tour du monde démarré il y a plus d’un an.

Piloté par le Suisse Andre Borschberg, cet appareil expérimental qui ne s’alimente qu’en énergie solaire a quitté peu avant minuit l’aéroport de LeHigh Valley pour rejoindre l’aéroport international John F. Kennedy, selon les images retransmises en direct sur le site de Solar Impulse.

Après trois heures de vol, la longue silhouette de l’avion solaire, aux ailes plus larges que celles d’un Boeing 747, devrait passer non loin de la Statue de la Liberté et survoler Manhattan, avant d’atterrir vers 4 heures locales (10 heures à Paris) à l’aéroport JFK.

L’appareil porte 17 000 cellules photovoltaïques, qui lui fournissent l’énergie nécessaire aux hélices et aux batteries. La nuit, l’avion vole grâce à l’énergie qu’il a stockée. Sa vitesse, qui est en moyenne de 45 km/h, peut doubler en pleine exposition au soleil.

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Après son étape new-yorkaise, la 14e de son tour du monde, l’avion se lancera dans la traversée de l’Atlantique pour se poser en Europe, avant un retour à son point de départ à Abou Dhabi d’où il est parti le 9 mars 2015.

Les deux pilotes suisses, André Borschberg et Bertrand Piccard, se relaient d’étape en étape. Pendant le vol, ils ne peuvent dormir que par intermittence, l’ensemble des données techniques devant être vérifiées toutes les 20 minutes.

L’équipe qui accompagne le tour du monde de l’avion transporte notamment un hangar gonflable qui peut être installé n’importe où pour protéger l’avion lorsqu’il se pose.

Le tour du monde du SI2 est destiné avant tout à montrer les capacités des énergies renouvelables.