Quatre personnes soupçonnées d’être liées à des projets d’attaques en Belgique et d’avoir voulu recruter des volontaires pour partir combattre en Syrie et en Libye ont été inculpées de « participation aux activités d’un groupe terroriste », a fait savoir le parquet belge dans la soirée du mercredi 25 mai.

Ce dossier n’a, à ce stade, aucun lien avec l’enquête sur les attentats du 22 mars à l’aéroport international de Bruxelles-Zaventem et à la station de métro Maelbeek, qui ont fait 32 morts et 340 blessés.

Ni arme, ni explosif

Après avoir été auditionnées, l’une des personnes a été placée sous mandat d’arrêt et une autre sous bracelet électronique. Deux des suspects ont été remis en liberté conditionnelle. Ces interpellations sont survenues à la suite de huit mandats de perquisition notamment à Ternat, Borgerhout et Anvers (nord de la Belgique), situées en Flandre.

Des traces de plans relatifs à une attaque dans le pays du pays ont été retrouvées lors des investigations, a précisé le porte-parole du parquet, Eric Van der Sypt. Les résultats préliminaires de l’enquête mettent également en évidence d’autres projets d’attentats. Le parquet n’a pas voulu les détailler. Ni arme, ni explosif n’ont été retrouvés au cours des perquisitions.