Elise Faradji, 24 ans

Avant de s’installer à Prague pour un an, Elise Faradji avait déjà voyagé : une année sabbatique en Australie après le bac, un séjour en Thaïlande pendant sa licence, en passant par des stages aux Etats-Unis et au Maroc en BTS. Mis à part « la barrière de la langue », cette étudiante de l’Institut d’administration des entreprises (IAE) de Lyon n’a donc eu aucune difficulté à s’adapter à sa nouvelle vie en République tchèque. D’autant que l’échange, balisé par un double diplôme, est préparé en amont : « La coordinatrice du cursus prend contact avec les nouveaux arrivants avant la rentrée et on nous a aussi aidés à trouver un logement sur le campus. » Autre atout : l’école supérieure d’économie de Prague, VSE, est « bien classée ». En affichant ce label sur son CV, avec le master en management international de l’IAE, la jeune femme espère ainsi doubler ses chances de trouver un stage de fin d’études dans la région.

Pour l’heure, elle apprécie son cursus en anglais, avec « beaucoup de projets de groupe et de présentations orales », et profite de la position stratégique de Prague pour élargir ses horizons. « Berlin n’est qu’à quatre heures de bus, pour 20 euros l’aller-retour. Vivre au centre de l’Europe m’a permis de voyager plus facilement et de découvrir la Hongrie, la Pologne et même la Turquie. » Un programme chargé qu’elle finance grâce à une bourse de la région Rhône-Alpes, une autre d’Erasmus +, et un petit job dans un café de la ville.

Propos recueillis par Aurélie Djavadi