Le Portugal de Cristiano Ronaldo va attirer tous les regards dans une poule où l’Autriche, la Hongrie et l’Islande avancent en terre inconnue.

Portugal's forward Cristiano Ronaldo takes part in a training session at the team's base camp in Marcoussis, on June 10, 2016, prior to the Euro 2016 football tournament. / AFP / Francisco LEONG | FRANCISCO LEONG / AFP

  • Le favori : le Portugal

Depuis son échec en finale de son Euro 2004, contre l’improbable Grèce, la Selecçao court après son heure de gloire sur la scène internationale. Et c’est peut être la dernière chance de la génération dorée emmenée par la megastar Cristiano Ronaldo, vainqueur de la Ligue des champions avec le Real et attendu comme le messie, de décrocher un premier titre. Demi-finalistes en 2012, les Portugais n’avaient été éliminés que par l’Espagne, aux tirs au but, après un match nul et vierge.

Le joueur à suivre : qui d’autre que Cristiano Ronaldo ? Pourquoi pas l’éternel espoir Ricardo Quaresma, surdoué du foot lusitanien, promis à monts et merveilles et qui s’est un peu perdu en route sur le chemin de la gloire. Après avoir tutoyé les sommets sans jamais s’y installer, notamment au Barça, à Chelsea ou à l’Inter, Quaresma évolue désormais au Besiktas Istanbul, et devrait être, à 32 ans, sur la pente descendante. Mais comme le garçon ne fait rien comme les autres, il pourrait aussi confirmer enfin lors d’un grand tournoi tout le talent qui est le sien, ce que ses derniers matchs de préparation semble suggérer.

(L-R) Austria's midfielder David Alaba, forward Lukas Hinterseer, forward Marko Arnautovic, and defender Florian Klein take part in a training session in Mallemort, southeastern France, on June 10, 2016, prior to the beginning of the Euro 2016 football tournament. / AFP / TOBIAS SCHWARZ | TOBIAS SCHWARZ / AFP

  • L’outsider : l’Autriche

Troisième du Mondial (en 1954), quart de finaliste de l’Euro (en 1962), l’Österreichische Fußballnationalmannschaft manque un peu de références récentes dans les grands tournois... Elle arrive en France auréolée d’un parcours réussi en qualifications, à tel point que certains voient en elle une possible surprise. Avec des joueurs comme David Alaba, Marko Arnautovic ou Christian Fuchs, le latéral gauche sacré champion d’Angleterre avec Leicester, elle dispose en tout cas d’atouts inédits. Les retrouvailles avec la Hongrie, mardi 14 juin à 18h, promettent en tout cas d’être chargée d’histoire pour la 138e rencontre entre les des deux nations. La dernière en compétition officielle ? Lors du Mondial 1934, victoire 2-1 de l’Autriche...

Le joueur à suivre : David Alaba. Rapide, technique, doté d’une belle frappe de balle, le latéral gauche du Bayern Munich n’est autre que le capitaine de l’Autriche. A 23 ans, le garçon, qui évolue au milieu de terrain en sélection, culmine déjà à 46 sélections pour 11 buts. Série en cours.

  • Les trouble-fêtes : la Hongrie et l’Islande

Finalistes des Mondiaux 1938 et 1954, troisièmes de l’Euro en 1964, les Hongrois reviennent par la grande porte après 44 ans d’absence. Loin de leur style flamboyant des années 50, les Magyars s’appuient désormais sur un collectif solide cornaqué par le sélectionneur allemand Bernd Storck.

L’Islande est aussi une invitée surprise de cet Euro, une compétition qu’elle dispute pour la première fois. Deuxièmes de son groupe de qualifications, devant la Turquie et des Pays-Bas qu’ils ont battu deux fois, les partenaires du Nantais Sigthorsson n’ont rien à perdre dans ce tournoi, qu’ils attaqueront avec le plat de résistance, un joli duel de style contre le Portugal de Ronaldo, mardi 14 juin à 21h.

Iceland's forward Johann Berg Gudmundsson (C) is left holding the ball and is on the receiving end of a joke from team mates during a training session of Iceland's national football team at the d'Albigny sports center in Annecy-le-Vieux, southeastern France, on June 11, 2016, during the Euro 2016 football tournament. / AFP / ODD ANDERSEN | ODD ANDERSEN / AFP