Gareth Bale. | Hassan Ammar / AP

Trois matchs sont au programme du championnat d’Europe de football, dimanche 12 juin. Ils se dérouleront à Paris, Nice et Lille.

  • C’est aujourd’hui

Groupe D : Turquie-Croatie (dimanche 12 juin - 15 heures à Paris) : Il faudra compter sur la doublette Christian Jeanpierre-Rudi Garcia aux platines, pour ce match. Deux nations qui peuvent légitimement prétendre à la seconde place du groupe D, face aux ogres espagnols. Un duel qui devrait surtout se tenir au milieu de terrain, entre la triplette croate Modric-Rakitic-Kovacic et les teigneux turcs emmenés par le joueur du FC Barcelone, Arda Turan, aussi tacleur que râleur.

Groupe C : Pologne - Irlande du Nord (dimanche 12 juin - 17 heures à Nice) : Une fois n’est pas coutume, un match de très haut niveau va rythmer ce dimanche maussade. L’opposition entre ces deux pays risque de faciliter la sieste de fin d’après-midi, dans un Euro à vingt-quatre, voulu par Michel Platini. Trève d’a priori : Robert Lewandowski, le buteur prolifique du Bayern Münich et meilleur buteur des qualifications, va devoir s’imposer physiquement pour trouver de l’espace pour planter un triplé, au milieu d’une défense irlandaise rompue aux joutes du championnat anglais. Lewandowski, que son sélectionneur, Adam Nawalka, « n’échangerait pour rien au monde, pas même contre Messi ou Ronaldo ». De quoi rester éveillé.

Groupe C : Allemagne - Ukraine (dimanche 12 juin - 21 heures à Lille) : Les champions du monde en titre entrent dans la compétition, dans l’antre lilloise. L’occasion pour la Nationalmannschaft de tester sa défense décimée, en l’absence de son taulier Matts Hummels, buteur contre la France en quarts de finale de la dernière Coupe du Monde, de sinistre mémoire. Quant à l’Ukraine, son objectif sera de limiter la casse, pour espérer pouvoir franchir le couperet de la phase de poules.

Robert Lewandowski illuminera peut-être la journée grâce à son sens du but (AP Photo/Scott Heppell, File) | Scott Heppell / AP

  • C’était hier

Groupe A : Albanie-Suisse : 0-1. Le duel fratricide a tourné à l’avantage des Suisses. Les supporteurs albanais, venus en masse à Lens pour assister aux débuts historiques de leur équipe nationale, n’ont pas pu compter sur la chance du débutant et ont assisté à la défaite des leurs face à la Nati (0-1), non sans avoir cru à l’exploit. Surtout, ils ont vu leur emblématique capitaine, Lorik Cana, expulsé. L’ancien joueur de l’Olympique de Marseille, qui a reçu un carton rouge dès la 36e minute pour une main volontaire, ne participera pas au match contre la France, mercredi 15 juin, dans la cité phocéenne.

Groupe B : Pays de Galles-Slovaquie : 2-1. Les Gallois n’ont pas manqué leur entrée dans l’Euro 2016 en s’imposant 2-1 face à la Slovaquie, samedi 11 juin à Bordeaux, pour le premier match du groupe B, qui a été suivi d’un explosif Angleterre-Russie dans la soirée à Marseille. Ils l’ont emporté dans la douleur grâce à un but inscrit par leur attaquant remplaçant Hal Robson-Kanu, à moins de dix minutes du coup de sifflet final. But inscrit dans une clameur indescriptible.

Groupe B : Angleterre-Russie : 1-1. L’Angleterre aura fait mal à la Russie par les ailes. Mais la Russie s’est vengée dans les airs pour arracher un match nul inespéré (1-1) au stade Vélodrome de Marseille. La vitesse de l’ailier de Liverpool, Raheem Sterling, les montées du latéral Kyle Walker, ont sapé l’organisation prudente – pour ne pas dire craintive – de l’équipe russe.

Un supporter anglais qui célèbre l’anniversaire de la Queen Mum. | REUTERS/Yves Herman / REUTERS

  • C’est dit

« Il n’y a pas de constat d’échec. » Le commissaire Antoine Boutonnet, chargé de la lutte contre les hooligans en France, est droit dans ses bottes. Le chef de la Division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH) a évoqué « un problème de suralcoolisation qui entraîne in fine un phénomène de violences ». Il a aussi cité un « mouvement important de 300 Russes venus vers les supporters anglais » débouchant sur une « rixe ». Au total, trente et une personnes ont été blessées, dont un Anglais qui se trouvait samedi soir entre la vie et la mort. Une réussite pour le commissaire Boutonnet.

  • C’est vu

L’Albanais Taulant Xhaka et son frère Suisse Granit Xhaka. | DENIS CHARLET / AFP

« On était tous les deux plutôt nerveux avant le match, surtout moi car je suis le plus jeune des deux frères. » Granit Xhaka côté Suisse, son frère Taulant pour l’Albanie, tous deux titulaires : le duel de l’Euro 2016 entre les deux équipes, samedi, à Lens n’a vraiment pas été un match comme les autres, entre de nombreux joueurs qui auraient pu jouer pour l’adversaire. Mais deux frères qui s’affrontent était une première dans l’histoire de l’Euro.

  • C’est bonus

Un supporter russe. | BERTRAND LANGLOIS / AFP

Parce qu’un supporter de football, c’est aussi ça.