« Le Monde » a sélectionné les matchs de la première semaine qu’il ne faudra rater sous aucun prétexte.

  • VENDREDI 10 JUIN

Mihai Doru Pintilii  et Paul Pogba. | DANIEL MIHAILESCU,LOIC VENANCE / AFP

France-Roumanie Le coup d’envoi de l’Euro sera donné au Stade de France au son des platines vibrantes de David Guetta. Après la cérémonie d’ouverture, la première des 51 rencontres opposera la France à la Roumanie. Ce match est un vrai test pour les hommes de Didier Deschamps, qui seraient bien avisés d’aborder leur compétition avec une large victoire. Et sans prendre de buts, pour la confiance. (20 h 50, TF1 et BeIN Sports 1.)

  • SAMEDI 11 JUIN

Le portier suisse Yann Sommer. | PASCAL GUYOT / AFP

Albanie-Suisse Le bonheur d’un Euro à 24 équipes ­commence dès le deuxième jour avec le match, à Lens, entre ­ces formations au sommet du football européen. Trêve de  plaisanterie, les Bleus scruteront cette rencontre avec ­attention afin d’analyser les forces en présence dans le groupe A, considéré comme le plus aisé pour l’un des ­favoris à la victoire finale. (15 heures, BeIN Sports 1 et TF1.)

  • LUNDI 13 JUIN

Zlatan Ibrahimovic. | JONATHAN NACKSTRAND / AFP

Irlande-Suède Crucial pour les outsiders du groupe E, qui devront affronter la Belgique et l’Italie, ce deuxième match de la compétition au Stade de France sera surtout la rencontre entre deux attaquants atypiques et au caractère et à l’ego bien marqués : Robbie Keane, l’Irlandais, et Zlatan Ibrahimovic, le Suédois. Ibra, dont le nom pourrait bien ­retentir une ultime fois au cœur d’un stade parisien. (18 heures, BeIN Sports 1.)

Le capitaine belge Eden Hazard. | EMMANUEL DUNAND / AFP

Belgique-Italie Indéniablement l’un des matchs les plus attendus des phases de poules. Il opposera, dans le groupe E, la jeune garde belge aux expérimentés et roublards Italiens. Les deux ­sélections se disputeront vraisemblablement la première place du groupe E dès leur entrée dans la compétition, au Parc OL, à Lyon, à mi-chemin entre les deux pays. On attend avec impatience les duels entre les feux follets belges et la rugueuse défense italienne. (BeIN Sports 1 et M6.)

  • MARDI 14 JUIN

Hungarian national team player Gabor Kiraly attends a training session of Hungarian national football team in Leogang, Austria on May 31, 2016, as part of the team's preparation for the upcoming Euro 2016 European football championships in France. / AFP PHOTO / APA / EXPA/JFK / Austria OUT | EXPA/JFK / AFP

Autriche-Hongrie Outre le célèbre pantalon de jogging du gardien de but hongrois Gabor Kiraly, la rencontre entre les deux nations de l’ancien Empire austro-hongrois revêt un caractère plus historique que footballistique. Au stade Matmut-Atlantique de Bordeaux, le spectacle pourrait bien se situer dans les tribunes plutôt que sur le pré. Dommage que ce premier match du groupe F ne soit pas diffusé sur TF1, on aurait aimé ­savourer les anecdotes historiques et géopolitiques de Christian Jeanpierre. (18 heures, BeIN Sports 1.)

Cristiano Ronaldo. | PATRICIA DE MELO MOREIRA / AFP

Portugal-Islande Les cheveux gominés de Cristiano Ronaldo attireront forcément les regards. De même que les Portugais évoluant en France, comme Eder, à Lille, ou Guerreiro, à Lorient. Mais écouter les commentateurs s’échiner à prononcer correctement des patronymes quasi identiques tels que Sigurdsson, Sigurjonsson, Sigthorsson ou encore Gudmundsson, côté islandais, est aussi une attraction. Qui ne doit pas effacer l’exploit de la qualification historique de l’île la plus au nord de l’Europe, aux dépens, notamment, des Pays-Bas. (21 heures, TF1 et BeIN Sports 1.)

  • MERCREDI 15 JUIN

L’Albanais Lorik Cana. | GENT SHKULLAKU / AFP

France-Albanie C’est à Marseille, dans un Stade-Vélodrome habituellement aux trois quarts vide après la ­piteuse saison de l’OM, que les Bleus disputent leur deuxième match. Ils y affronteront l’Albanie de Lorik Cana, ancien capitaine de l’OM, pour éventuellement assurer leur place en huitièmes de finale. Malheureusement pour les Phocéens, aucun joueur évoluant au club ne sera sur la ­pelouse. De quoi jouer à guichets fermés. (21 heures, TF1 et BeIN Sports 1.)

  • JEUDI 16 JUIN

Gareth Bale à droite), dans ses oeuvres. | JONATHAN NACKSTRAND / AFP

Angleterre-Pays de Galles Les deux frères ennemis britanniques ­s’affrontent non loin de chez eux, à Lens. Ce match du groupe B promet des duels « à l’anglaise », mais aussi du beau spectacle dans les ­tribunes de Bollaert-Delelis. Les supporteurs d’outre-Manche devraient être chauds pour assister à ce choc fratricide : les co­équipiers de Gareth Bale (photo), le joueur du Real Madrid, sont la première formation galloise depuis 1958 à se qualifier pour une compétition internationale, et la jeune garde anglaise était absente de l’édition précédente. (15 heures, BeIN Sports 1.) Photo : AFP

Germany's forward Lukas Podolski (L) vies with Gibraltar's defender Ryan Casciaro (2nd R) during the EURO 2016 group D qualifying football match Gibraltar vs Germany at the Algarve stadium in Faro on June 13, 2015. AFP PHOTO/ FRANCISCO LEONG / AFP PHOTO / FRANCISCO LEONG | FRANCISCO LEONG / AFP

Allemagne-Pologne L’autre choc historique de la phase de poule aura lieu dans le groupe C, entre deux nations ­issues de l’ancien royaume de Prusse, toujours sans Christian Jeanpierre aux commentaires. Cette fois-ci, l’intérêt sera aussi sur le rectangle vert du Stade de France, entre des joueurs qui se connaissent parfaitement. Lukas Podolski ­notamment, qui joue avec la Nationalmannschaft allemande, est même né en Pologne. A l’inverse, plusieurs joueurs ­polonais ­évoluent dans le championnat allemand, avec, en tête de gondole, le prolifique attaquant du Bayern Munich, Robert Lewandowski. (21 heures, M6 et BeIN Sports 1.)