Mark Zuckerberg, le 2 mars. | Manu Fernandez / AP

Après l’opération transparence, l’opération séduction : accusé la semaine dernière de discriminer les sites conservateurs dans ses « trending topics », une liste de sujets d’actualité dans la version américaine de Facebook, le patron du premier réseau social au monde a rencontré douze personnalités de la droite américaine, ce 18 mai.

Parmi les invités à cette discussion un peu particulière figuraient le très libéral Arthur Brooks, président de l’American Enterprise Institute, une cofondatrice du Tea Party, un conseiller de Donald Trump, et un consultant régulier de Fox News.

Donald Trump, champion des « likes »

Peu d’informations ont filtré sur cette rencontre, mais la presse américaine rapporte que Mark Zuckerberg, qui avait publiquement annoncé qu’il inviterait des personnalités de droite à une « discussion ouverte », y a rappelé que Donald Trump a « plus de fans sur Facebook que tous les autres candidats potentiels à l’élection présidentielle », et que Fox News «  a sur sa page Facebook plus d’interactions que n’importe quel autre média dans le monde, de loin ».

Facebook avait vivement démenti les informations d’un article du site Gizmodo, qui évoquait une « discrimination » pratiquée par l’équipe qui édite les trending topics du réseau social contre les sites conservateurs. Pour prouver sa bonne foi, le réseau social avait rendu publique une série de documents, dont les règles internes de fonctionnement, et une liste interne de « sites fiables » qui comportait de nombreux sites conservateurs et ultraconservateurs.