Mohamed Ali lors de son combat contre George Foreman le 30 octobre 1974 à  Kinshasa. | RED / AP

Le légendaire boxeur Mohamed Ali est mort, vendredi 3 juin. L’ancien champion du monde des lourds, âgé de 74 ans, avait été admis quelques jours plus tôt dans un hôpital de Phoenix, capitale de l’Arizona – il y vivait une partie de l’année –, en raison de problèmes respiratoires.

Il souffrait depuis une trentaine d’années de la maladie de Parkinson. Il avait récemment été pris en charge à deux reprises, fin 2014 et début 2015, pour une pneumonie et une infection urinaire.

« The Greatest »

Né à Louisville, dans le Kentucky, sous le nom de Cassius Clay, il a pris le nom de Mohamed Ali à l’âge de 22 ans après s’être converti à l’islam. Il avait débuté sa carrière professionnelle en 1960, remportant la même année l’or olympique à Rome. Il est devenu champion du monde WBA en 1964 en battant Sonny Liston par K.O. au 7e round.

Maître incontesté de la catégorie, « The Greatest » (Le plus grand) a choqué les Etats-Unis en 1966 en refusant de faire son service militaire et de partir faire la guerre du Vietnam. Il avait alors été emprisonné, puis déchu de ses titres et interdit de boxer pendant trois ans et demi, avant de redevenir champion du monde en 1974, réunifiant les titres WBA et WBC lors de sa victoire par K.O. (8e round) sur George Foreman lors du « combat dans la jungle » à Kinshasa, en République démocratique du Congo, l’ex-Zaïre.

Mohamed Ali s’était retiré des rings en 1981, avec un palmarès de 56 victoires, dont 37 par K.O., et seulement cinq défaites.