Nathalie Iannetta conseillère chargée des sports et Thierry Braillard secrétaire d’Etat aux sports. | Anthony Bibard/FEP. JB Autissier/ Panoramic

Nathalie Iannetta

Fan de la Juve. Après des études d’histoire et une maîtrise de sciences politiques, Nathalie Iannetta, 44 ans, débute une carrière de journaliste au Républicain de l’Essonne. Celle qui
se revendique « le cœur à gauche » – elle a d’ailleurs voté pour François Hollande en 2012 – est une fan de la Juventus de Turin.

Journaliste. En 1997, elle intègre la très masculine rédaction des sports de Canal+ pour présenter « Le Journal du foot ». Après une incursion à i-Télé, elle revient sur la chaîne cryptée où elle anime « Samedi sport », « Jour de foot » ou « L’Equipe du dimanche ».

Conseillère du président. Le 10 juin 2014, François Hollande la nomme conseillère sur les sujets liés au sport et à la vie associative. Deux gros dossiers sont au menu de l’année 2016 : l’Euro de foot en France et les Jeux olympiques de Rio.

Jeu offensif. La « sherpa » du chef de l’Etat multiplie les initiatives – comme la récente naturalisation de l’ex-joueur brésilien Rai – et les réunions interministérielles, réduisant d’autant le périmètre de jeu du secrétaire d’Etat chargé des sports.

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Thierry Braillard

Supporteur de l’OL. Comme Karim Benzema, Thierry Braillard, 52 ans, est originaire de Bron, près de Lyon. Titulaire d’une maîtrise de droit, il a aussi fait Sciences Po Lyon.

Elu local. Membre des radicaux de gauche depuis 1981, il a toujours été très actif dans la vie politique lyonnaise : conseiller municipal, vice-président du conseil régional, député du Rhône, conseiller municipal adjoint au maire socialiste Gérard Collomb…

Secrétaire d’Etat. Le 9 avril 2014, il est nommé secrétaire d’Etat chargé des sports auprès de Najat Vallaud-Belkacem. Le 28 août 2014, lors du remaniement, il réussit à garder son poste.

Jeu défensif. Entre Patrick Kanner, son ministre de tutelle, et Nathalie Iannetta, qui œuvre en coulisse, pas facile d’exister. Alors Thierry Braillard donne de la voix : il fustige les propos de Benzema, défend les fan-zones, ces périmètres réservés aux supporteurs dans les centres-villes. Et réussit même à se faire inviter sur le plateau de « Salut les Terriens », de Thierry Ardisson, à une semaine de l’Euro.

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