Donald Trump compte s’en prendre au passé adultère de Bill Clinton. | Joe Ahlquist / AP

La tête dans les primaires jusqu’au 7 juin, le camp démocrate peine à ouvrir les hostilités contre Donald Trump.

Débarrassé de ses adversaires républicains, le magnat de l’immobilier n’a pas ces préventions. Il a promis qu’il ne ferait pas de quartier pour ancrer dans l’électorat l’idée que Hillary Clinton est une femme corrompue et indigne de confiance.

Il cite, pêle-mêle, l’histoire de sa messagerie, les attentats de Benghazi et le passé adultère de son mari, comme en témoigne une vidéo postée sur le compte Instagram de Donald Trump, alors que jusque-là il avait délaissé cet angle d’attaque, constate le Washington Post.

Is Hillary really protecting women?

Une vidéo publiée par Donald J. Trump (@realdonaldtrump) le

Hillary Clinton entend contre-attaquer sans s’embourber. La mission de démolir l’image de brillant homme affaires construite par Donald Trump reviendra à un comité pro-Clinton, Priorities USA Action, qui a annoncé un conséquent budget publicitaire de 136 millions de dollars. Elle-même a entrepris de l’attaquer sur ses échecs avec ses casinos à Atlantic City.

Cette atmosphère délétère pourrait servir d’ouverture pour l’essor d’un candidat tiers comme le candidat libertarien Gary Johnson et son colistier William Weld, deux anciens gouverneurs républicains.