L’avocat Gabriel Versini-Bullara et son client, Michel Neyret, au tribunal correctionnel de Paris, le 9 mai. | THOMAS SAMSON / AFP

Une peine de quatre ans de prison, dont dix-huit mois avec sursis, a été requise lundi 23 mai à l’encontre de l’ancien numéro deux de la police judiciaire lyonnaise, Michel Neyret.

L’ex-« super-flic » est jugé pour « corruption et trafic d’influence passifs par personne dépositaire de l’autorité publique, association de malfaiteurs, violation de secret professionnel, recel, trafic de stupéfiants, détournement de scellés et blanchiment ».

La justice le soupçonne d’avoir fourni des informations confidentielles à des membres du milieu lyonnais, présentés comme des « indics », en échange d’avantages, de cadeaux et d’argent liquide, et d’avoir prélevé sa dîme sur des saisies de stupéfiants pour rétribuer des informateurs.