Jean-Baptiste Salvaing, 42 ans et sa compagne Jessica Schneider, 36 ans, ont été tués le 13 juin à Magnanville. | HANDOUT / REUTERS

Lundi 13 juin soir alors qu’ils se trouvaient dans leur pavillon, allée des Perdrix, quartier pavillonnaire de Magnanville dans les Yvelines, Jean-Baptiste Salvaing, 42 ans et sa compagne Jessica Schneider, 36 ans ont été sauvagement tués par Larossi Abballa. Ils avaient ensemble un fils de trois ans qu’ils laissent derrière eux. Le couple était unanimement apprécié de leur entourage.

  • Jean-Baptiste Salvaing, 42 ans

L’homme a passé l’essentiel de sa carrière au sein de la police dans les Yvelines : à la brigade de sûreté urbaine (BSU) de Mante-la-Jolie, puis à la brigade anti-criminalité (BAC) départementale. Lors de sa mort, il travaillait comme chef adjoint des unités de police judiciaire au commissariat des Mureaux. Il avait une très bonne réputation auprès de ses collègues. Dès qu’ils ont appris pour le drame, plusieurs d’entre eux ont éprouvé le besoin de se retrouver ensemble au commissariat.

Jean-Baptiste Salvaing a grandi à Pézenas dans l’Hérault où sa famille est installée depuis trois générations. Passionné de sport et plus particulièrement de rugby, il jouait troisième ligne aile. « À la fin des années 1980, il était capitaine de l’équipe junior du Stade Piscénois », se rappelle l’ancien directeur du club, Jean-Claude Carayon dans le Nouvel Obs. Ce dernier ajoute qu’il était particulièrement aimé de ses camarades : « C’était un garçon d’une gentillesse extrême, jamais en colère, toujours d’égale humeur qui ne cherchait pas la bagarre. »

  • Jessica Schneider, 36 ans

La femme était adjointe administrative au commissariat de police de Mantes-la-Jolie. Elle est décrite comme étant « très appréciée » et d’une « grande proximité » par Julien Le Cam, secrétaire départemental dans les Yvelines.

Le couple habitait à Magnanville depuis 5 ans et était investi dans la commune. « Nous étions souvent en relation concernant la vie associative et sportive. Notamment avec elle. », confie Michel Lebouc, maire divers gauche de la ville. Mme Schneider œuvrait aussi dans l’école de son fils.

Une cellule psychologique a été mise en place dans la commune de 6 000 habitants. Le seul survivant du massacre est le petit garçon du couple, âgé de 3 ans. Jean-Baptiste Salvaing laisse aussi derrière lui un autre enfant d’un mariage antérieur.