La CGT-Cheminots a annoncé, mardi 14 juin en début de soirée, qu’elle « ne signera pas » l’accord sur le temps de travail. Le premier syndicat de la SNCF n’a toutefois pas précisé s’il fera valoir, ou non, son droit d’opposition.

Le texte était ouvert à la signature jusqu’à 19 heures mardi. « La CGT n’a pas signé », a confirmé à l’AFP un porte-parole de la compagnie ferroviaire.

La CGT avait décidé de sonder ses militants sur ce texte, déjà paraphé par l’Unsa et la CFDT : « 57,66 % d’entre eux ont fait savoir leur souhait de ne pas voir apposer la signature de la CGT sur cet accord tel qu’il est proposé par la direction », explique-t-il.

« C’est à l’appui des analyses et des éléments de réflexion issus de ses syndicats que la direction fédérale définira des suites qu’il conviendra de donner à l’accord d’entreprise », comme à l’accord de branche, parallèlement signé par trois syndicats, ajoute-t-il.

Le délai d’opposition pour l’accord SNCF court jusqu’au 22 juin, jusqu’au 24 au niveau de la branche.

La CGT-cheminot dispose, avec SUD-Rail, des 50 % de voix nécessaires pour invalider éventuellement l’accord. SUD-Rail avait déjà dit qu’elle ne signera pas l’accord.