L’horaire est matinal (5 h 45, heure française) et le programme serré : la France entame samedi matin face à la Chine une série de sept matchs en huit jours, à Tokyo. Au bout de ce tournoi de qualification olympique (TQO), une place éventuelle pour les Jeux de Rio, du 5 au 21 août prochain.

Pourquoi se retrouve-t-elle à ferrailler contre le Venezuela ou le Canada alors qu’elle a remporté le championnat d’Europe 2015 et la Ligue mondiale la même année ? Le format est tel que la qualification pour les JO ne s’obtient pas en remportant le championnat du monde, le championnat d’Europe ou la Ligue mondiale, de manière étonnante. La France ne peut donc pas échapper à ce TQO.

Quatre équipes sur huit à Rio

Lors du premier TQO, en janvier, la France avait échoué en finale, contre la Russie, et doit repasser par la case tournoi, sa dernière chance pour aller à Rio. Pas simple, même si les adversaires de la « Team Yavbou » s’annoncent moins redoutables.

« Ce sera plus facile » qu’en janvier, déclarait mi-mai l’entraîneur français Laurent Tillie – prolongé de quatre ans, jusqu’en 202 – avant deux matchs de préparation remportés contre l’Iran. Une équipe iranienne qu’elle retrouvera pour le troisième match des Bleus, mardi, à 8 h 30.

Parmi les huit équipes qui participent au TQO (France, Japon, Chine, Pologne, Venezuela, Canada, Iran, Australie), trois s’envoleront à Rio, auxquelles s’ajoute la meilleure formation asiatique de la compétition. Parmi elles, certaines endossent le costume de favori, comme la Pologne, quand d’autres ont très peu de chances de voir Rio, à l’image du Venezuela ou de la Chine. La France, après l’une des meilleures saisons de son histoire, est définitivement dans la première catégorie.