66 personnes sont mortes lors du crash de l’Airbus A320 reliant Paris au Caire le 19 mai 2016. | Amr Nabil / AP

La commission d’enquête égyptienne l’a annoncé lundi 27 juin dans un communiqué : l’enregistreur des paramètres de vol de l’Airbus d’EgyptAir qui s’est abîmé en Méditerranée le 19 mai dernier a été « réparé avec succès ». Les paramètres sont « bien enregistrés ». La réparation de la deuxième boîte noire, celle contenant les conversations dans le cockpit, doit commencer mardi.

Les cartes mémoires étaient illisibles depuis que les deux boîtes noires ont été repêchées mi-juin. Leur réparation a été confiée au Bureau français d’enquêtes et d’analyses (BEA). Les enquêteurs espèrent ainsi comprendre pourquoi le vol MS804 reliant Paris au Caire a soudainement disparu des écrans radar entre la Crète et la côte nord de l’Egypte. Le crash a fait 66 morts, dont 40 Egyptiens et 15 Français.

L’hypothèse d’un incident technique privilégiée

Même si un attentat a d’abord été envisagé par les autorités égyptiennes, l’hypothèse désormais privilégiée est celle d’un incident technique. Des alertes automatiques ont été émises par l’appareil deux minutes avant sa chute, signalant de la fumée dans le cockpit, dans une toilette et sous la cabine de pilotage, ainsi qu’une défaillance de l’ordinateur gérant les commandes de l’avion.

La commission d’enquête égyptienne a par ailleurs confirmé que l’Airbus A320 a effectué un virage brutal à 90 degrés sur sa gauche, puis une vrille de 360 degrés à droite, avant d’entamer sa chute.

En France, une information judiciaire a été ouverte pour homicides involontaires.