Bibliothèque universitaire des sciences du campus Orléans-La Source (Loiret). | ALAIN JOCARD/AFP

Vingt et un projets sont retenus dans le cadre du « plan bibliothèques ouvertes », ils couvrent trente-cinq villes universitaires, et concernent près de quatre-vingts bibliothèques. C’est ce qu’a annoncé Najat Vallaud-Belkacem, la ministre de l’éducation nationale, lors de son discours d’inauguration de la bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg. Un second appel à projets sera lancé à la rentrée.

Parmi ces projets, huit prévoient d’ouvrir le dimanche, ce qui portera à quinze le nombre de bibliothèques universitaires (BU) accessibles ce jour à partir de septembre. De même, vingt et une bibliothèques supplémentaires reparties sur treize sites proposeront des horaires d’ouverture étendus jusqu’à 22 heurs en semaine, notamment avant les examens, portant à soixante-treize le nombre de BU ouvertes en soirée. Le samedi, vingt-deux bibliothèques réparties sur quatorze sites élargiront, à la rentrée, leur ouverture jusqu’à 19 heures.

Faciliter l’accès

La ministre a souligné l’importance de disposer de telles conditions d’études, notamment pour des jeunes vivant dans de tout petits studios, ou encore pour des étudiants salariés « pour lesquels des horaires d’ouverture des BU étendues ne sont pas un luxe ».

Les projets retenus sont ceux des universités de Bordeaux, Bourgogne, Cergy-Pontoise, Franche-Comté, Lyon, Montpellier, Nouvelle-Calédonie, Orléans, Sorbonne Nouvelle, Paris Dauphine, Paris Descartes, Paris Sud, Strasbourg, Haute Alsace, Côte d’Azur, Pau Pays de l’Adour, Valenciennes, ainsi que les Comue (Communautés d’universités et d’établissements) Bretagne Loire, Normandie, et les instituts d’études politiques Sciences Po Paris et Sciences Po Lille.

Le ministère va consacrer 12,7 millions d’euros jusqu’en 2019 « aux projets d’amélioration de l’accueil des étudiants en bibliothèques universitaires », et 4 millions d’euros « sur les quatre années à venir pour les premiers projets retenus, avec, progressivement, un relais de la prise en charge des coûts par les établissements ».