Marco Rubio, le 11 mars. | RHONA WISE / AFP

L’ancien prétendant à la Maison Blanche Marco Rubio a annoncé, mercredi 22 juin, qu’il se représenterait finalement au Sénat, lequel est actuellement dominé par les républicains. Un tiers des postes de sénateur seront remis en jeu le jour de la présidentielle, le 8 novembre.

Selon un sondage de l’université de Quinnipiac, publié mercredi, Marco Rubio devancerait en Floride les démocrates Patrick Murphy (47 % contre 40 %) et Alan Grayson (48 % contre 40 %). En revanche, Patrick Murphy et Alan Grayson devancent tous les autres candidats républicains qui leur sont opposés.

« J’ai décidé de chercher à me faire réélire au Sénat », a déclaré le sénateur de Floride dans un communiqué, rappelant que la chambre haute du Congrès avait un « pouvoir constitutionnel de contrepoids face aux excès du président ». Le mandat de sénateur de Marco Rubio, 45 ans, se termine à la fin de l’année et il avait dit qu’il ne se représenterait pas, afin de se consacrer exclusivement à la course à la Maison Blanche. Mais il avait dû jeter l’éponge en mars après avoir été largement battu à la primaire de son propre Etat.

Inquiet pour l’avenir

Le sénateur d’origine cubaine estime que, quel que soit le vainqueur de l’élection présidentielle, « il y a des raisons de s’inquiéter ». Mais « la perspective de Trump à la présidence me préoccupe aussi », a-t-il ajouté.

« Ce n’est un secret pour personne que j’ai d’importants désaccords avec Donald Trump. (...) Certaines de ses déclarations, notamment sur les femmes et les minorités, sont non seulement insultantes mais inacceptables. (...) S’il est élu, nous aurons besoin de sénateurs désireux de l’encourager dans la bonne direction et si besoin capables de lui résister. »

Ted Cruz, son ancien adversaire, a décidé de lui apporter son soutien : « Marco est un ami et il a été un allié dans de nombreuses batailles que nous avons menées ensemble au Sénat », a déclaré le sénateur du Texas.