Le président Hollande et Ban Ki-moon, sur le perron de l’Elysée, le 25 juin. / AFP / GEOFFROY VAN DER HASSELT | GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP

L’agenda du président François Hollande est chargé pour les quelques jours qui suivent l’annonce de la victoire du « Leave » au référendum sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Ce marathon a commencé samedi 25 juin par une rencontre avec le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon. Le président Hollande a déclaré que le « Brexit » (mot-valise composé de « British » et « exit ») soulevait « une interrogation pour toute la planète » et a plaidé pour une sortie « en bon ordre ».

François Hollande s’est ensuite brièvement entretenu au téléphone avec Alexis Tsipras, le premier ministre grec. Selon l’entourage du président, ils ont tous deux souhaité « une totale clarté, à la fois sur le calendrier et les procédures » de la sortie du Royaume-Uni de l’UE.

Le président reçoit samedi après-midi à l’Elysée l’ensemble des dirigeants de partis politiques, pour préparer les futures échéances européennes. Dès 14 heures devraient se succéder dans son bureau Jean-Christophe Cambadélis, le premier secrétaire du PS, Nicolas Sarkozy (Les Républicains), Marine Le Pen (Front national), ou encore François Bayrou pour le MoDem, qui refermera cette série de rencontres à 18 h 30.

Samedi soir, M. Hollande recevra le président du conseil italien Matteo Renzi autour d’un « dîner informel ».

Lundi 27 juin, le président se rendra à Berlin pour une rencontre avec la chancelière allemande, Angela Merkel, le premier ministre italien, Matteo Renzi, et le président du Conseil européen, Donald Tusk. Cette réunion a été organisée en prévision du sommet européen de mardi et mercredi, prévu de longue date mais où le « Brexit » devrait être au cœur des discussions.