Nicola Sturgeon à Edimbourg, le 25 juin. | OLI SCARFF / AFP

Alors que les Ecossais se sont massivement prononcés contre la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, la première ministre écossaise Nicola Sturgeon a annoncé samedi 25 juin vouloir mener des « discussions immédiates » avec Bruxelles pour « protéger sa place dans l’Union européenne » après la sortie du Royaume-Uni.

L’exécutif écossais va également se pencher dès à présent sur un cadre législatif permettant l’éventuelle tenue d’un deuxième référendum sur l’indépendance de cette région semi-autonome du Royaume-Uni, a ajouté Nicola Sturgeon à l’issue d’une réunion d’urgence à Edimbourg. Les Ecossais s’étaient prononcés à 55 % contre l’indépendance de leur pays lors du référendum de septembre 2014.

La chef de file du Parti national écossais (SNP), favorable à l’indépendance, a expliqué qu’il était de son devoir de rassurer ses concitoyens, qui ont voté à 62 % en faveur du maintien dans l’Union européenne lors du référendum de jeudi. Elle avait déclaré vendredi que « la possibilité d’un second référendum doit être sur la table et elle est sur la table ». Elle avait prévenu que la région voyait « son avenir au sein de l’Union européenne ».