Devant un bureau de vote londonien installé dans une église, le 23 juin 2016. | TIM IRELAND / AP

A l’issue d’une campagne passionnée fortement axée sur l’immigration, les Britanniques ont commencé à se rendre aux urnes jeudi 23 juin pour répondre à la question posée par le gouvernement : souhaitent-ils, oui ou non, rester dans l’Union européenne (UE) ?

Si le camp du « Brexit » (la contraction de « Britain » et d’« exit ») l’emporte, le Royaume-Uni deviendrait alors le premier pays à choisir de quitter l’UE après soixante ans de construction européenne.

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L’enjeu est de taille et tous les dirigeants européens sont intervenus pour retenir les Britanniques, conscients que leur départ ferait peser une menace de désintégration du club des pays membres de l’UE. Outre les conséquences économiques immédiates pour le pays – forts remous sur les marchés, chute probable de la livre, emplois menacés à la City –, un Brexit serait dommageable à plus long terme, ont prévenu toutes les grandes institutions financières internationales, du Fonds monétaire international (FMI) à l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

Il ouvrirait aussi une période de turbulences politiques, avec un probable départ de David Cameron, qui a lancé ce référendum. Il pourrait également conduire les nationalistes écossais, europhiles, à organiser un nouveau référendum sur l’indépendance de leur province.

Les bureaux ont ouvert à 7 heures (8 heures heure française) et devaient fermer à 22 heures pour les 46,5 millions d’inscrits. Le résultat final devrait être annoncé vendredi au petit matin.