Le mot « feu » a été prononcé à bord du cockpit du vol EgyptAir MS804 avant que celui-ci ne s’abîme en mer Méditerranée le 19 mai entre la Crète et la côte nord de l’Egypte. C’est ce qu’a révélé l’examen de l’enregistreur de vol de l’appareil, présent dans l’une des boîtes noires, éclairant un tout petit peu plus les conditions du crash qui a coûté la vie aux 66 personnes présentes à bord, dont 40 Egyptiens et 15 Français.

« La commission (d’enquête) a commencé à écouter les enregistrements du Cockpit Voice Recorder (CVR) avant l’accident (et) l’existence d’un ‘feu’est mentionnée », précise un communiqué de cette commission. « Il est néanmoins encore trop tôt pour déterminer la raison ou l’endroit où le feu s’est déclaré », poursuit le texte.

La piste terroriste s’éloigne

Les enquêteurs avaient déjà indiqué fin juin que l’analyse de l’autre « boîte noire », celle contenant les données de vol, avait montré que des alertes signalant de la fumée à bord s’étaient déclenchées avant le crash en mer de l’Airbus A320.

Ces nouvelles informations pourraient conforter l’hypothèse d’une défaillance technique pour expliquer le crash, après que l’Egypte eut initialement évoqué la possibilité d’un attentat.

Les données des cartes mémoires du CVR avaient été extraites en début de mois après la réparation de cet enregistreur de vol, récupéré en mer à la mi-juin avec l’autre boîte noire, le Flight Data Recorder (FDR).