La championne olympique du saut à la perche Yelena Isinbayeva aux Jeux de Pékin, en 2008. | Thomas Kienzle / AP

La décision était très attendue. Le Tribunal arbitral du sport (TAS) de Lausanne, a rejeté jeudi 21 juillet l’appel du comité olympique russe et des 68 athlètes russes qui contestaient leur suspension par la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) et leur inéligibilité pour les Jeux olympiques de Rio, qui débutent le 5 août.

« Le jury du TAS a confirmé la validité de la décision de l’IAAF selon laquelle des athlètes dont la fédération nationale est suspendue sont inéligibles pour les compétitions tenues sous l’égide de l’IAAF », écrit le TAS dans sa décision.

Au CIO de trancher le cas des autres sportifs russes

Cet arbitrage était très attendu par la Russie et par le Comité international olympique (CIO). Celui-ci a annoncé mercredi qu’il se donnait une semaine pour trancher le cas des autres sportifs russes. Depuis la publication du rapport McLaren et la révélation d’un dopage d’Etat généralisé à tous les sports entre 2011 et 2015, l’Agence mondiale antidopage (AMA) réclame que toute la délégation russe, et pas seulement les athlètes, soit exclue des Jeux de Rio.

« Je ne peux qu’exprimer ma déception. Nous allons réfléchir aux prochaines étapes. A mon avis, c’est une décision subjective, assez politisée et sans fondement juridique », a réagi Vitali Moutko, ministre des sports de la Russie, lui aussi mis en cause dans le rapport McLaren, dans une déclaration à l’agence de presse russe TASS.