Nommé à la tête de l’Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières, Bernard Roman (à gauche) a démissionné de son mandat de député, le 21 juillet. | JACQUES DEMARTHON / AFP

Le député socialiste de Lille, Bernard Roman, désigné pour prendre la présidence de l’Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières (Arafer), le gendarme du rail et de la route, a démissionné de son mandat de député, a annoncé jeudi 21 juillet le président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone.

« J’ai reçu de M. Bernard Roman, député de la première circonscription du Nord, une lettre m’informant qu’il démissionnait de son mandat de député. Acte est donné de cette démission qui sera notifiée au premier ministre », a indiqué M. Bartolone à la fin de la session parlementaire.

Son siège vacant jusqu’aux législatives

La désignation de M. Roman, 64 ans, un proche de François Hollande, à la tête de l’Arafer avait été validée mercredi au Parlement, par un feu vert des commissions du développement durable de l’Assemblée et du Sénat. Le député du Nord était premier questeur du Palais-Bourbon depuis 2012, chargé de l’administration de l’Assemblée.

Son départ laisse vacant son siège d’élu de la première circonscription du Nord, dont il était le député depuis 1997, dans la lignée de Pierre Mauroy, qui y fut aussi élu vingt ans. Aucune législative partielle ne peut en effet être organisée dans l’année précédant le renouvellement de l’Assemblée.

Plusieurs noms circulent toutefois déjà pour batailler aux législatives de 2017 sur ces terres de gauche et occuper son siège : celui de Patrick Kanner, ministre de la ville, de la jeunesse et des sports, de Martine Filleul, première secrétaire de la fédération PS du Nord, ou encore celui du député François Lamy, ancien ministre délégué à la ville (mai 2012-mars 2014).