L’ancien président Nicolas Sarkozy, le 3 juillet à Santes. | DENIS CHARLET / AFP

La haute autorité pour la primaire de la droite a donné tort au bureau politique des Républicains (LR) en décidant que le vote serait électronique pour tous les Français de l’étranger, les 20 et 27 novembre, alors que le parti voulait un mode de scrutin mixte (papier et électronique). « Les conditions n’étaient pas remplies au regard de la charte de la primaire », notamment quant aux « garanties de sécurité » des électeurs, a fait savoir la présidente de la haute autorité, Anne Levade.

Une polémique a éclaté il y a deux mois à propos de ce vote. Le bureau politique de LR, dans un premier temps, avait prôné un vote papier, sous l’impulsion de Nicolas Sarkozy, ce qui avait irrité les candidats à la primaire. Face aux critiques, un compromis avait été trouvé quinze jours plus tard en faveur d’un système mixte : le vote pourrait être papier et électronique à Londres, Madrid, Barcelone, Andorre, Monaco, Milan, Luxembourg et Rome.

Mais après avoir examiné les éléments, faute « d’autorisations de la part des Etats » et « de garanties de sécurité » des potentiels électeurs, la haute autorité a décidé qu’il n’était pas possible d’organiser des bureaux de vote physiques. Interrogé sur le fait de savoir si Nicolas Sarkozy, président de LR et candidat non déclaré à la primaire, était d’accord avec cette option, Thierry Solère, président de la commission nationale d’organisation, a répondu que « cela [avait] été fait en parfaite liaison avec les responsables politiques ».