La Chambre des communes accueille pour la première fois la première ministre Theresa May, le 20 juillet. | HANDOUT / REUTERS

Le nouveau patron des tories britanniques, Patrick McLoughlin, a tenu dimanche 24 juillet à affirmer « sans ambigüité que le résultat du référendum » sur la sortie de l’Union européenne (UE) avait « une valeur contraignante sur le Parlement ». Il entendait ainsi dissiper les doutes sur la volonté des conservateurs de mener à bien le processus du « Brexit », alors qu’une partie d’entre eux (y compris la nouvelle première ministre, Theresa May) avaient fait campagne pour le maintien dans l’UE.

Au moins sept actions en justice ont été engagées en faisant valoir que le Parlement devait avoir le dernier mot sur le fait d’invoquer ou non l’article 50 du traité de Lisbonne, pour engager le compte à rebours vers une sortie de l’UE. La Haute Cour de Londres a décidé ces jours-ci de se réunir en audience sur la question de la contestation du Brexit à la mi-octobre et les avocats ont déclaré qu’il était fort probable que l’affaire soit entendue ensuite par la Cour suprême à la mi-décembre.

Porté à la présidence du Parti conservateur britannique par Theresa May, M. McLoughlin a assuré dimanche à la BBC que la victoire du « leave » au référendum signifiait que le Royaume-Uni devait désormais recouvrer le contrôle de ses propres frontières et qu’un frein serait mis à l’immigration.

Il a assuré que l’article 50 serait invoqué avant les prochaines législatives britanniques, en 2020.