Sur le parvis de Notre-Dame de Paris, mercredi 27 juillet. | DOMINIQUE FAGET / AFP

Le chef de l’Etat, plusieurs membres de son gouvernement, les présidents des deux chambres, des ténors de l’opposition... La République était réunie mercredi à la cathédrale Notre-Dame de Paris, en hommage à Jacques Hamel, le prêtre de 86 ans tué mardi par deux djihadistes dans son église de Saint-Etienne-du-Rouvray, près de Rouen.

Un important dispositif de police avait été mis en place avec double, voire triple filtrage des fidèles, dont un dès l’entrée du parvis de la cathédrale.

Dans les premiers rangs de l’imposante nef, remplie par 1 500 personnes, avaient pris place le président François Hollande, son premier ministre Manuel Valls, les anciens chefs de l’Etat Nicolas Sarkozy et Valéry Giscard d’Estaing, ainsi que des représentants des différents cultes, notamment musulman, juif et protestant, et d’autres responsables politiques, comme l’eurodéputé FN Florian Philippot.

« Ne pas succomber à la haine »

« Seigneur, rassemble-nous dans la paix de ton amour », a exhorté le chant d’entrée de cette messe présidée par le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris. Cette eucharistie était concélébrée notamment par Mgr Dominique Lebrun, archevêque de Rouen.

L’archevêque de Paris a réitéré son appel à la paix : « L’espérance a un projet : le projet de rassembler l’humanité en un seul peuple » (...) « C’est cette espérance qui nous permet de ne pas succomber à la haine quand nous sommes dans la tourmente. »