Manuel Valls avait annoncé ces mesures le 11 avril. | ERIC FEFERBERG/AFP

A la rentrée, en septembre, 126 000 jeunes diplômés d’origine modeste, qui entrent sur le marché du travail, pourront solliciter, pendant quatre mois, « l’ARPE », une aide financière à la recherche du premier emploi. Cette mesure, confirmée par le ministère du travail le 28 juillet, avait déjà été annoncée le 11 avril par Manuel Valls à la suite de la mobilisation contre la loi travail, définitivement adoptée le 21 juillet.

L’ARPE a été pensée pour « accompagner financièrement la période d’insertion professionnelle, qui sépare la sortie des études et l’accès au premier emploi, pour les jeunes diplômés de moins de 28 ans disposant de faibles ressources », souligne le ministère dans un communiqué.

Quels diplômés sont concernés ?

L’ARPE sera versée mensuellement pendant quatre mois aux jeunes diplômés CAP, baccalauréat professionnel et technologique, brevet des métiers d’art, brevet professionnel ou brevet professionnel agricole (apprentissage), BTS, DUT, licence et licence professionnelle, master et diplôme d’ingénieur, qui bénéficiaient d’une bourse au cours de la dernière année de préparation du diplôme.

Elle ne concernera que celles et ceux qui entrent sur le marché du travail en situation d’inactivité à l’issue de leur formation.

Quel sera le montant de l’aide ?

Pour les jeunes diplômés de l’enseignement secondaire, par la voie scolaire ou la voie de l’apprentissage, le montant de l’ARPE sera de 200 euros par mois, versés pendant quatre mois.

Pour ceux de l’enseignement supérieur, le montant de l’ARPE sera équivalent à celui de la bourse sur critères sociaux perçue au cours de la dernière année de préparation du diplôme (de 100 euros à 550 euros par mois), ou de 300 euros par mois pour les jeunes diplômés de l’enseignement supérieur par la voie de l’apprentissage.